L’origine du nom de Morlhon est noble et rouergate.
Il apparait à l'origine des fiefs aux alentours de l'an 1000.

lire ci-après comment on a découvert l'ancienneté de cette famille en 1963 (cliquer ci-dessous)

En 1053, il est seulement fait mention d'un prénom Ozil dans un acte de donation rédigé à Jérusalem par un Rouergat en pèlerinage (avant la Première croisade) avec sa femme Cécile sur le tombeau du Christ. Cet acte mentionne également le prénom de son père Raoul et de son grand-père Ozil (ce qui nous reporte avant l'an 1000).

 On retrouve l'alternance traditionnelle des prénoms si courante en Aveyron (Rouergue) même jusqu'à nos jours. Dans cet acte Ozil ne donne donc pas son  nom de famille. Au milieu du XIeme siècle c'est une pratique courante.

 La première apparition du nom est effective en 1079 dans un document signé de Raoul de Morlhon qui confirme la donation que son père Ozil a faite en 1053 à Jérusalem.

 Ce sont les historiens ( Jacques Bousquet) cherchant à déterminer l'origine de Villeneuve d'Aveyron qui font le lien 910 ans après entre le document de Jérusalem et sa confirmation en Rouergue par Raoul de Morlhon.

La donation consiste à construire un monastère sur les terres du seigneur.

Cette donation est donc ensuite confirmée en 1072 et 1079 par Raoul de Morlhon, le fils d'Ozil le pèlerin. Elle a permis la création de la partie ancienne de l'actuelle église de Villeneuve d'Aveyron batie sur les plans de l'église du Saint Sépulcre.  (En 1231 Raymond VII, comte de Toulouse fera de villeneuve la première bastide comtale du Rouergue).

Le nom se trouve ensuite très souvent cité encore au XI° siècle puis ensuite tout au long du XIIe et XIIIe siècles dans de très nombreux documents rouergats sans toutefois pouvoir établir une filiation sûre. Ces documents montrent une présence de plusieurs branches de cette famille dans tout le rouergue occidental jusqu'en Quercy et la région toulousaine. 

Du XIIIe siècle à la révolution française l'ouvrage "Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes" écrit en 1853 par M. Hippolyte de Barrau et récemment réédité, énumère les diverses branches de la famille Morlhon-Veusac, Morlhon-Sanvensa, Morlhon-d'Autayrac, Morlhon-Laumière et Morlhon de la Rosière en commençant par Pons de Morlhon vivant à la fin du XIIe siècle près de Villefranche de Rouergue et se terminant par Augusta de Morlhon écédée en 1900 fille de M. de Morlhon seigneur de la Rosière à Villefranche de Panat. Par mariage d'Emile Fabre avec Augusta à la fin du 19eme siècle le nom se perpetuera par l'intermédiaire de la famille Fabre de Morlhon. 
À la suite du livre de M. de Barrau dont les travaux s'arrêtent à la première moitié du XIXe siècle, une notice privée rédigée par Jean Fabre de Morlhon fait le lien avec les générations actuelles. Un arbre généalogique réunit les informations contenues dans l'ouvrage de M. Hippolyte de Barrau et celles de la notice. Compte tenu qu'ils contiennent des informations sur les personnes actuellement vivantes ils ne peuvent être public.
Une branche de la Valette de Morlhon, issue des origines médiévales, s'est éteinte vers 1950 à Paris. Un remarquable site (fermé car trop pillé!) d'une de ses descendantes (http://www.trassagere.com/lgfr/errances/default.htm) explique le destin des derniers porteurs de ce nom.

Les recherches diverses font apparaître également des branches qui portent le nom "Morlhon de Granval", "Morlhon de la Roussille" dont il faut vérifier les liens.